Le burn-out parental est un phénomène de plus en plus présent, dont les intéressés n’osent pas parler, de peur d’être étiquetés comme “mauvais parents”. La sophrologie peut permettre de sortir de cette situation infernale.
Le burn-out parental se caractérise par un sentiment d’épuisement physique et psychique de la part de la mère et du père, souvent causé par de multiples facteurs. Les parents n’arrivent plus à faire face au quotidien, et se sentent dépassés par leur (s) enfant (s).
Ce burn out parental peut survenir n’importe quand :
- lorsque l’enfant est en primaire ou au collège,
- il n’est pas rare de le voir apparaître alors que l’enfant est encore jeune, deux ou trois ans, qu’il ne dort toujours pas la nuit, qu’il est extrêmement agité dans la journée, et qu’il contre l’autorité quotidiennement.
Percevant son enfant comme un véritable petit tyran, la mère ou le père peut passer de l’amour à la haine en quelques secondes, le gifler ou lui hurler dessus. Il peut également ne plus s’intéresser à lui et ne plus prendre plaisir à partager des activités ensemble.
Identifier le problème, c’est le résoudre en partie
Lorsque le parent reconnaît qu’il est dépassé par les événements et qu’il est en burn out parental, la moitié du chemin est déjà fait. Il accepte alors de parler de ses difficultés et se met en quête de solutions.
La sophrologie est parfois une première étape pour ces parents qui vont chercher de l’aide. Ils ne veulent plus se laisser emporter par leurs émotions, et cherchent à prendre du recul par rapport au sentiment de perfection qu’ils souhaitent souvent pour leur (s) enfant (s).
La sophrologie va leur apprendre à gérer leurs émotions, à lâcher prise mais elle va aussi leur permettre de retrouver de l’énergie et de développer une meilleure image d’eux-mêmes.
En restaurant la confiance en soi des parents, la sophrologie aide également à structurer les enfants. En effet, les parents sont alors capables de poser un cadre et de le faire respecter par leurs enfants qui peuvent, dans ces conditions, s’épanouir en toute sécurité.
Un travail psychologique est, par ailleurs, vivement recomandé aux parents afin de les aider à comprendre pourquoi ils en sont arrivés là. Associé à la sophrologie, il leur pemettra de faire le deuil de la perfection qu’ils ne peuvent atteindre, et de retrouver un équilibre.
10 à 15 séances pour retrouver la sérénité totale
Une amélioration est ressentie dès les premières séances. Selon le niveau de stress, les tensions sont apaisées et un retour au calme se fait sentir. Circonscrits au début aux quelques heures qui suivent la séance de sophrologie, les effets bénéfiques perdurent ensuite très rapidement quelques jours.
Cependant, il faut compter dix à quinze séances pour arriver à ce que l’estime de soi ne puisse plus être ébranlée de façon pérenne.
Des consultations individuelles
Si l’aide psychologique se fait sous forme de thérapie familiale où les parents vont ensemble tout faire pour recréer un équilibre familial, la sophrologie se pratique dans ce cas de manière individuelle.
Elle donne au père ou à la mère un temps pour soi qui permet alors une reconstruction personnelle, essentielle pour l’harmonie de toute la famille.
Source : Santé Magazine – Article de Catherine Alliota
Republié par Sylvie Montagnon, Sophrologue pour Sophrologie Harmonie