Conflits parents-enfants : comment les éviter et les désamorcer

Toutes les familles connaissent des périodes de crises, durant lesquelles les voix s’élèvent entre les parents et les enfants. Ces instants de colère, parfois accompagnés de cris ou de pleurs, sont désagréables pour vous tout autant que pour votre progéniture et il est préférable d’apprendre à les gérer au mieux, afin de désamorcer le conflit au plus vite. Voici quelques astuces pour éviter les disputes ou les faire cesser sans hurler.

Se disputer avec son enfant n’a rien de plaisant, ni pour lui ni pour vous. Souvent, ces conflits s’accompagnent de larmes et de cris, et leur cause peut être futile. Pour mettre un terme à ce genre de disputes qui peuvent envenimer le quotidien d’une famille jusqu’à créer des tensions permanentes entre ses membres, il faut en isoler l’origine, réfléchir à des solutions ensemble et ne pas céder à l’énervement durant le conflit. Avec nos conseils, vous devriez parvenir à ramener l’harmonie dans votre maison.

Comprendre les revendications pour éviter les conflit

La première chose à faire quand les disputes entre vous et votre enfant sont fréquentes, c’est de comprendre pourquoi vous êtes en désaccord avec le petit ou quel est le motif principal de sa crise.

Il faut savoir que les plus jeunes (moins de 8 ans) ne savent pas encore gérer leurs émotions et qu’une broutille peut les faire réagir plus vivement qu’on ne le voudrait. À cet âge-là, ils ne connaissent pas forcément la notion de compromis.

Il vous faut rester calme mais ferme, afin de prendre les bonnes décisions et d’affirmer votre autorité. Vous allez voir qu’il existe des solutions pédagogiques pour désamorcer les conflits parents-enfants.

Les comportements à éviter lors des disputes avec un enfant

S’il est facile de rester calme et serein dans la théorie, ce n’est pas forcément aussi simple quand les cris fusent dans votre habitat et que votre enfant semble ne rien vouloir lâcher.

Les attitudes suivantes sont à éviter autant que possible :

● Réagir à chaud, alors que vous êtes encore énervé ;
● Argumenter avec votre enfant, comme s’il était adulte ;
● Entrer dans un jeu de surenchères de provocations et d’insultes, que vous regretterez par la suite ;
● Généraliser son attitude, avec des phrases toutes faites comme  » De toute façon, tu n’écoutes jamais rien !  » ou  » C’est tous les jours pareil avec toi, tu es insupportable !  » ;
● Éviter les conflits à tout prix avec votre enfant, en pensant que cela se réglera tout seul. Vous ne ferez que retarder l’échéance, et vous risquez de faire face à une crise bien plus forte.

Comme bien souvent dans les relations parents-enfants, l’échange, le partage et la discussion vous aideront à résoudre les conflits. De la petite enfance à l’adolescence, ils ne manqueront pas de surgir de temps à autre dans la famille, mais vous savez désormais comment les apaiser!

Dialoguer, trouver des solutions

Si le premier réflexe du parent sera d’élever la voix pour sanctionner une rébellion ou un caprice, ce n’est évidemment pas la bonne solution. L’enfant, par mimétisme, comprendra que crier peut être une option et il pourrait vous imiter lors des conflits suivants.

Vous pouvez le punir, de manière juste, si vous estimez qu’il a dépassé les limites que vous lui avez fixé. Mais il est capital de :

  • bien lui expliquer la raison de sa punition, sous peine de créer une véritable frustration chez l’enfant et un sentiment d’injustice, qui ne résoudra rien.
  • s’assurer qu’il n’ a pas eu de malentendu entre vous.

Le dialogue est l’élément-clef de la résolution des conflits, et vous devrez écouter ce qui ne va pas, lui demander de vous expliquer ses attentes et ses envies, sans vous positionner comme autorité suprême. Soyez ouvert et attentif, puis expliquez à votre tour à votre enfant ce que vous attendez de lui dans la situation. Dès lors, proposez-lui de trouver une solution (si possible durable, même si elle est appliquée peu à peu), afin que ce type de conflits ne se reproduise pas. Les résultats obtenus via l’explication, la conversation et l’implication de l’enfant dans la recherche de solutions bénéfiques à tous sont généralement probants.

Vous pouvez aussi pratiquez l’écoute active, lorsque vous vous sentez suffisamment disponible.

Gérez votre stress et vos émotions

Si vous sentez que vous êtes à fleur de peau et que votre patience diminue avec le temps, il est peut être temps de pratiquer des techniques de gestion des émotions et d’apaisement telle que la sophrologie ou la méditation de façon régulière. Dans tous les cas, prenez soin de vous, faites des pauses dans votre rôle de parent, et n’hésitez pas à déléguer si possible lorsque vous sentez que vous n’êtes pas en état de garder votre calme.

Si les difficultés perdurent n’hésitez surtout pas à trouver un consultant en parentalité ou un thérapeute spécialisé dans la relation parent-enfant proche de chez vous pour avoir un regard objectif sur la situation et des conseils avisés !

Une thérapeute près de chez vous (63) spécialisée dans cette approche : Sylvie Farque sophrologue et thérapeute familiale à Clermont Ferrand et aux Martres de Veyre.